Les premiers Noël de nos bébés

Un moment magique ou un véritable cauchemar pour parents ?

Comment faire que Noël ne tourne pas au drame ? Entre Bébé 18 mois qui se brûle avec le vin chaud, bébé d’un mois qui pleure tout ce qui peut au moment du repas, ou pire de l’ouverture des cadeaux, de mon Oncle Alfred qui me sort : « Tu vas l’allaiter jusqu’à sa majorité ? » – Maman allaitante, bébé 2 mois, ou même de nos (belles)-mères qui nous sort : « Mais tu ne peux pas le poser ce bébé ? Ou il serait peut-être temps d’aller le mettre au lit qu’on puisse être tranquille ? »

Oui, toutes ces réflexions existent, malheureusement. On peut vite finir en pleurs en plein réveillon de famille. Entre l’excitation festive, les hormones, les remarques et la fatigue accumulée en voilà un cocktail explosif pour finir en pleurs face à toute une assemblée. Familiale, et bienveillante certes, mais quand même !

Alors comment y faire face, garder son sang-froid mais surtout, passez un bon réveillon de Noël et garder un merveilleux souvenir de ces moments uniques avec nos bébés.

Je ne sais pas si vous connaissez les 4 accords toltèques ? Si oui, tant mieux, si non, peu importe, je vous explique tout ici. Mais je vous conseille vivement de vous l’offrir pour Noël, il est une bible pour tout individu, qu’il soit parent ou non. Il vous guidera tout au long de votre vie.

Que votre parole soit impeccable.

Votre parentalité, vos choix, vos valeurs …

C’est ici, le fondement de votre parentalité qu’il va falloir défendre, face aux réflexions de votre entourage. Si vous croyez en votre projet parental, que vous êtes en accord avec vous-même, et que vous ne culpabilisez pas face à vos actions, alors vous êtes prête à affronter tous ce que vous dira. Dans la joie, la bienveillance et la magie de Noël, soyez honnête avec vous-même et les autres. Et emportez votre famille dans votre merveilleux voyage qu’est la parentalité.

Comme tout voyage, il est fait de moment heureux mais aussi d’imprévus et c’est le jeu ! On va sûrement vous demandez la célèbre question : « Votre bébé fait-il ses nuits ? » La réponse est oui, super mais ne vous ventez pas trop c’est souvent après que bébé régresse. Les bébés adorent nous faire mentir.

Malheur, si votre bébé ne fait pas ses nuits, s’il dort encore en cododo…

Les personnes peuvent avoir l’esprit fermé, donc n’insistez pas, changez de sujet, ou dites que tout va bien et lâcher prise.

Finalement les personnes qui nous critiquent ne nous visent pas directement, ils parlent d’eux, et selon leur propre histoire, leurs propres valeurs. Ce qui nous amène au 2e accord.

Quoiqu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.

Vous n’êtes pas responsables de ce que les autres disent …

Comme je le disais plus haut, vous n’êtes pas concernés lorsque les autres critiquent votre façon d’être. Il y a juste une différence de valeur, d’histoire. La critique concerne celui qui la dit ! Chacun vit dans son propre environnement, son propre corps et son propre esprit. Si la personne qui critique a vécu à une génération où les bébés dormaient seuls dans leur lit et que le biberon était un objet phare de la puériculture. C’est son histoire.

Aujourd’hui, le cododo et l’allaitement obtient plus de suffrage au niveau des jeunes parents. Et pour autant certains les adopteront sans problème pendant que d’autres préfèreront dormir sans leur bébé et donner le biberon.

Chaque choix de votre parentalité est une affaire personnelle, une affaire de couple, une affaire familiale. Quand je dis familiale, je dis le parent, le co-parent et leur(s) enfant(s).

Vous n’êtes pas l’unique responsable du comportement de votre bébé. Il a sa propre personnalité, son propre tempérament.

Peut-être que vous avez un tempérament facile et c’est pour cela que vous dormirez toute la nuit lorsque vous étiez petite. Et aujourd’hui, que votre bébé dort facilement ou pas, c’est son propre tempérament. Non, il ne dort pas comme son père, il dort tout le temps comme sa mère n’est que légende et relève de l’imagination de celui qui le dit.

Votre bébé a aussi ses propres valeurs, ses propres envies et surtout sa propre personnalité. Différente de vous, de son père ou de son grand-frère. Prendre son comportement comme « affaire personnelle » serait une grande erreur. Il pleure seulement quand vous avez décidé de manger ou quand c’est à vous d’ouvrir vos cadeaux. Il vous garde des heures dans la chambre, loin des festivités, sans vouloir dormir ni être calme dans son lit. Il ne le fait pas « exprès juste pour vous embêter »

Il sent, ressent ce qui se passe autour de lui. Et comme tout être humain de notre communauté, il veut lui aussi faire partie de la fête. Il sent qu’il n’est pas dans son environnement habituel, qu’il y a tout un environnement autour de lui sur lequel il n’a pas le contrôle et ça (peut) l’angoisser.

Pour conclure, ce deuxième accord toltèque : restez zen, lâchez prise. Mettez vous à la place de votre bébé, des membres présents à fête. Faites preuve d’empathie et de bienveillance, souvent trop absent dans notre monde actuel.

Ne faites pas de supposition

Avant même d’arriver à la fête, vous vous faites déjà des films, sur ce qui sera dit à votre sujet, au sujet de votre bébé. Vous vous faites déjà des films sur le fait que votre bébé dormira bien ou non, s’il pleurait et même si vous priez pour qu’il soit « sage » au fond de vous, vous faites des suppositions. Il aura tel ou tel comportement. Vous recevrez tel ou tel réflexions.

Je sais trop à quel point c’est compliqué de ne pas anticiper. Cela paraît même rassurant, vous n’allez pas dans l’inconnu. Mais si cette année, en 2020, année pleine de surprise, vous vous laissiez surprendre.

La fête n’aura de toute façon pas le même goût que d’habitude, en cette fin 2020, donc laissez vous porter.

Soyez indulgent et bienveillant. La solidarité a été le thème de cette année 2020, espérons que ça restera ainsi, que ça retentira sur l’ambiance des fêtes.

Et puis si vous voulez utiliser l’excuse Covid pour ne pas à avoir supporté une réunion de famille avec des personnes toxiques, faites-le ! Cette année, c’est facile !

Faites toujours de votre mieux.

De toute façon, vous êtes une mère « suffisamment » bonne et vous ferez toujours de votre mieux pour votre bébé, quoique vous fassiez. Donc, continuez comme ça. Cet accord va aussi dans le sens du lâcher prise.

Vous avez essayé de le coucher, mais il ne veux pas dormir ? Vous avez fait de votre mieux en essayant de l’endormir. Votre entourage vous reproche votre allaitement, votre cododo ou votre éducation, n’oubliez pas vous faites de votre mieux pour le bien de votre enfant.

En Résumé :

profitez de la fête, ne vous prenez pas trop la tête. Gardez votre bébé et vous, au centre de vos priorités.

Toutes similitudes des faits avec des faits réels n’est que pure coïncidence. 😉

A vos claviers, racontez-moi vos anecdotes de Noël en famille ?

Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.

Darlène

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