Les bébés, n’ayant pas la parole à la naissance, ils n’ont qu’un seul moyen d’exprimer une émotion ou un besoin : les pleurs. À l’image du développement psycho-moteur, ils évoluent rapidement, aussi vite que votre enfant grandit.
Si vous commencez à perdre patience, à vous sentir démuni face aux pleurs de votre bébé. Vous ne savez plus où donner de la tête entre « laisse le pleurer, il fait ses poumons » et « attention s’il pleure trop, ça va nuire à son cerveau. » Alors, cet article est fait pour vous. Et n’oubliez jamais, en ce qui concerne les bébés, les enfants et la parentalité en général, tout est passager ! Même si, je suis d’accord, ça peut paraître long parfois… Les bons moments passent à une vitesse folle alors que les mauvais ont l’air de durer une éternité.
On fait le point sur les pleurs des bébés, selon l’âge. Et oui, on n’est pas débarrassé des pleurs après 3 mois, c’est seulement différent.
1. Les pleurs de bébé : ce qu’on s’imagine pendant la grossesse.
Pendant la grossesse, on s’imagine parents, on écoute les expériences des amis, de la famille, déjà parents. On pense souvent que ceux qui se plaignent, exagèrent un peu ou alors ils nous font flipper, et nous voyons les parents épanouis comme un modèle.
On entend parler de « l’instinct maternel », qu’il paraît que les pleurs de notre propre bébé sont beaucoup plus déstabilisant qu’un pleur de bébé.
Si vous étiez déjà sensible aux pleurs d’un bébé, vous vous dites ? Je vais complètement paniqué quand ce sera le mien. Ou si un pleur de bébé vous agacez ou alors ne vous faisiez ni chaud ni froid, vous vous dites ? Je vais être une mauvaise mère ou pire, je ne suis pas faites pour être mère.
Je fais partie de la catégorie où un pleur de bébé ne fait ni chaud ni froid. Enfin, c’est l’impression que je donne de l’extérieur. Pourquoi ? En tant qu’infirmière en pédiatrie, on fait pleurer les bébés à longueur de journée, les soins invasifs, l’environnement hospitalier peut faire peur et faire pleurer les bébés.
Mais voilà, quand on devient maman, tout est différent. On ne peut pas s’imaginer à l’avance notre réaction, nos émotions avant d’avoir eu notre enfant.
Je reste quand même plus patiente que mon mari face aux pleurs de mon enfant. Je pense dû à mon expérience professionnelle mais aussi à une chose primordiale : je comprends pourquoi il pleure, pas forcément la raison exacte. Mais il faut savoir qu’un bébé ça pleure, certaines pleurent peu, d’autres beaucoup. Donc j’essaye tant bien que mal d’accompagner ses pleurs, le laisser s’exprimer. Il a le besoin de s’exprimer et de décharger ses émotions, ses stimulations…
Je vais donc ici, vous expliquez pourquoi un bébé pleure ? Les pleurs et leurs causes évoluent selon l’âge du bébé. Je ne parlerai que brièvement des pathologies et des pleurs dû aux maladies comme le RGO, et autres maladies ponctuelles ou plus chroniques.
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2. Pleurs de bébé : Bébé de 0 à 3 mois.
Les pleurs de bébé à la naissance
Ce qu’il faut savoir :
Les pleurs de bébé à la naissance : En tant que parents, lors de l’accouchement, on attend comme dans les films ou « Baby-Boom » le fameux pleur qui signifie, pour nous, que bébé va bien. Il faut savoir que tous les bébés ne pleurent pas à la naissance et pourtant respire très bien.
Ensuite, lors du séjour à la maternité, certains bébés vont beaucoup pleurer, et d’autres seront hyper calme.
Par une maman lors de son séjour à la maternité : « Pourquoi mon bébé pleure-t-il autant ? »
Un bébé, en pleurant, exprime un besoin, comme la faim, la soif, le besoin de propreté ou de câlin. Le séjour en maternité est assez particulier, déjà par l’environnement mais aussi pas les émotions ressenties par la maman. Le bébé est une prolongation de sa maman, et ce sont de vraies éponges à émotions. Il exprimera donc à travers ses pleurs, les émotions de sa maman.
Ensuite, le plus important, c’est son changement d’environnement. Il passe d’un milieu aquatique, bruyant, chaud avec un sentiment de sécurité et d’habitude, n’oublions pas qu’il était dans le seul endroit qu’il a connu depuis 9 mois, à un milieu aérien, parfois silencieux ou bruyant mais avec des bruits non assourdis, froid et un sentiment d’insécurité face au monde inconnu qu’il a en face de lui.
Il pleure donc par manque de tous ces repères et appelle pour qu’on lui vienne renforcer son sentiment de sécurité. C’est pour cela que votre bébé pris dans vos bras se calme. Mais qu’un bébé posé dans son berceau pleure. Ce n’est pas « déjà » des caprices pour être dans vos bras et ce n’est pas non plus le moment de lui donner de « bonnes habitudes ».
Soyez empathique avec votre bébé qui atterit dans un lieu inconnu et différent de son milieu habituel : le ventre de sa mère.
Ces pleurs sont plus importants lors des premiers jours, premières semaines car le changement d’environnement est récent. Mais pour autant, ils vont durer pendant les 3 premiers mois. Ponctué d’autres pleurs pour d’autres raisons que je vais expliquer ici.
L’important à retenir, c’est que la reproduction des sensations intra-utérine calmera ces pleurs et renforcera son sentiment de sécurité et le lien d’attachement.
Les pleurs de bébé : bébé de 1, 2 ou 3 mois.
Pendant les 3 premiers mois, un bébé pleure environ 2 h par jour, voire 3 pour ceux qui pleurent le plus. Bien sûr, c’est une moyenne. Mais pourquoi bébé pleure ?
Comme dit, précedemment, c’est souvent pour exprimer un besoin quelconque comme la faim, le besoin d’affection, de propreté ou pour exprimer une douleur. C’est notamment le cas pour les bébés qui souffrent de « coliques « de RGO (Reflux Gastro-oesophagien) ou autres malaises possibles à cet âge.
Et les pleurs du soir, appelé aussi pleurs de décharge ?
Les pleurs du soir, aussi traduit par pleurs de décharges, sont des pleurs qui commence en fin d’après-midi/début de soirée, on dit souvent à la tombée de la nuit, mais cela dépend de la saison. Un bébé pleure des heures et semblent inconsolable. Il a mangé, sa couche est propre, il est sûrement fatigué mais n’arrive pas à s’endormir puisqu’il pleure à chaudes larmes. A ce moment-là, on se sent vite démuni, on ne sait plus quoi faire. Le bébé n’est pas en train de se tortiller de douleurs, il est juste en train de pleurer, et souvent très fort. Il peut être plus ou moins présent selon les bébés, et plus ou moins long selon ce qui s’est passé dans la journée. Si bébé est passé de bras en bras toute la journée, il y a de fortes chances pur qu’il décharge ses émotions le soir.
Ici, il y a seulement à attendre, et à accompagner votre enfant dans ces pleurs. Vous pouvez bien sûr reproduire les conditions intra-utérine pour le rassurer, et surtout montrer votre présence sans essayer de le faire taire. Il a besoin de se décharger donc laissez-le faire.
Petit à petit, plus votre bébé découvrira le monde, connaîtra et apprivoisera son environnement, plus les pleurs s’apaiseront.
3 mois (révolu), est un âge vraiment passerelle entre deux états : le nouveau-né devient nourrisson, les coliques disparaissent peu à peu grâce à la maturation du système digestif (pas encore fini mais c’est déjà mieux qu’à la naissance).
Mais surtout, nous avons eu 3 à 4 mois, pour apprendre à se connaître. Entre le parent et le bébé, tout paraît plus facile, le bébé arrive à s’exprimer et le parent comprend mieux les besoins de son enfant.
Il y a donc une petite phase où bébé pleure significativement moins, jusqu’à l’apparition de l’angoisse de séparation.
3. Pleurs de bébé : Bébé de 6 à 18 mois.
L’étape de l’angoisse de séparation (8-18mois)
L’angoisse de séparation est une période normale dans le développement de l’enfant, elle est dite physiologique. Chez certains bébés elle se remarquera plus que d’autres. Elle ne dure pas 10 mois de manière continue mais plutôt par phase. Et on dit qu’il n’y a plus d’angoisse de séparation après 18 mois (approximativement).
Cela explique les pleurs lors d’une séparation même minime, comme sortir de la pièce, aller aux toilettes ou prendre sa douche. Autant de petits moments où votre bébé ne vous a pas dans son champ de vision.
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Pourquoi bébé pleure-t-il ?
Vous n’êtes pas loin, vous le prévenez que vous revenez dans 2 mins et pourtant, c’est la crise de larmes.
Le bébé a sa naissance n’est pas une entité à part entière. Il est le prolongement de sa mère comme si le cordon n’avait pas été coupé. C’est pour cela qu’il ne pleure pas quand vous n’êtes pas dans son champ de vision car inconsciemment vous êtes votre bébé, et votre bébé est vous.
Par contre à 8 mois, il commence à se sentir un être différent des autres mais n’a pas la permanence de l’objet. Si l’objet n’est pas visible, il n’existe plus. Donc si vous n’êtes pas visible à ses yeux, c’est pour lui comme si vous disparaissiez d’où les pleurs intenses.
Bien sûr, il existe des solutions. Le jeu du coucou-caché est un incontournable. Avant de faire avec vous, faites le avec un jouet, un doudou que vous cachez sous une couverture par exemple. Ou alors une boîte à encastrement.
Ensuite plutôt que de dire, au revoir, dites « à tout à l’heure » cela signifie que vous revenez, et c’est très rassurant pour le bébé. N’hésitez pas non plus à expliquer, verbaliser, même les bébés comprennent ce que vous leur dites, ou au moins le timbre de voix rassurera votre bébé.
Question sommeil : Souvent un bébé peut être ultra autonome la journée et ne montré aucun pleure lors d’une quelconque séparation, sauf que la nuit, lors du coucher, ce n’est plus pareil. Il pleure au moindre de vos pas vers la sortie. Il ne s’agit pas d’un symptôme de l’angoisse de séparation. Seulement d’un désir, d’une envie de vous avoir près de lui.
Et dans le prolongement de cette angoisse de séparation, il y a la gestion des émotions.
Idée de livre pour aller plus loin :
4. Pleurs de bébé : Crise émotionnelle.
La frustration, les émotions
Principalement, moteur de ce qu’on appelle le terrible two. Votre bébé s’affirme et crie, pleure, se roule par terre au moindre refus, à la moindre frustration. C’est une chose NORMALE, physiologique et je dirai même une bonne chose. Aussi difficile à vivre que cela puisses être, c’est une bonne chose, pourquoi ? Votre bébé s’affirme, exprime ses envies, ses décisions. Si on le voyait dans quelques années, en tant qu’adulte, on aimerait le voir s’affirmer, s’épanouir et vivre ses rêves.
Par exemple : Votre enfant fait une crise dans le magasin au rayon jouet, il veut ABSOLUMENT ce jouet. Et vous, vous ne seriez pas fou de rage d’avoir quelque chose que vous voulez absolument devant vous et ne pas pouvoir l’avoir. Ou si vous mangez devant votre enfant alors que ce n’est pas l’heure pour lui, ou qu’il a déjà eu son repas. Ce serait compliqué aussi pour vous de garder l’envie d’une dernière part de gâteau surtout en pleine période de régime. Pour votre enfant, c’est pareil. Seulement il ne garde rien pour lui, il s’exprime et ses émotions sont démultiplié puisque son cerveau n’est pas encore assez mature pour gérer cet afflux d’émotions.
Idée de livre pour aller plus loin :
Conclusion :
Le bébé puis l’enfant un peu plus grand utilise les pleurs pour s’exprimer, s’affirmer ou pour demander quelque chose à l’adulte. Il ne fait pas exprès de pleurer juste pour vous faire du mal, et il n’est pas forcément le plus malheureux des bébés s’il pleure beaucoup. C’est seulement un moyen d’expression. N’hésitez pas à vous faire accompagner si la patience n’est pas votre point fort, si vous n’arrivez pas à comprendre votre enfant.
Pour cela, je peux vous proposer une consultation d’aide à la parentalité. Ou je suis disponible par mail ou sur mon téléphone pour répondre à vos questions.